A bord du Cocodou Labayer…

Extrait de la Malédiction de Kâl Fouët premier (chapitre 6) :

C’est curieux, remarque Nestor Poil en humant l’air du large, avez-vous remarqué que le bateau progresse en marche arrière ?

Mais, c’est pourtant vrai, tu as raison ! s’exclame Kléber.

Il questionne l’officier égyptien,
 Dites-moi, pourquoi ce navire vogue-t-il en marche arrière ?


Et bien en fait, ce bateau est un porte-hélicoptères de la classe Mistral, construit par vous, les français. Il était initialement destiné aux forces navales russes, mais, en raison de l’invasion de la Crimée, il a subi un embargo de la part de votre gouvernement. C’est pourquoi nous en avons hérité. Le problème, c’est que le mode d’emploi est écrit en russe, en alphabet cyrillique. Le commandant n’a pas réussi à tout déchiffrer et n’a pas trouvé la marche avant. C’est la raison pour laquelle nous progressons pour l’instant uniquement en marche arrière.


Flûte, en effet, c’est fâcheux, s’apitoie Kléber en hochant la tête.


Oh ! mais ce n’est pas le seul inconvénient !


Ah bon ?


Oui, reprend le marin en désignant d’un doigt la minerve qui lui protège les vertèbres cervicales. Sur la passerelle, nous sommes obligés de tourner la tête en permanence pour voir où nous allons.
 Et ?
 Hélas, comme vous pouvez le constater, nous avons tous attrapé des torticolis carabinés !


Cocodou Labayer – classe Mistral

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