Archives de catégorie : Jim Amorcas
La malédiction de Khâl Fouët premier
Quelle serait la recette d’un roman policier foutrac ?
Quelle serait la recette d’un roman policier foutrac ?
Commencer par découvrir un crime rituel particulièrement odieux commis dans un lieu symbolique, disons sous la pyramide du Musée du Louvre par exemple. Ajouter une équipe de choc issue d’une officine sulfureuse de la République. Laisser mijoter. Attention tout peut s’emballer très vite !
Compléter avec quelques destinations exotiques, sans oublier de varier les moyens de transport : avions et navires militaires de préférence. Pour assurer une certaine discrétion durant le voyage, laisser monter quelques chèvres dans un camion ou se dissimuler dans un confessionnal blindé.
Ne pas s’émouvoir d’évènements insolites pouvant survenir dans un monastère du Haut-Karabagh.
Saluer avec respect toute une galerie de personnages fantasques situés aux plus hauts sommets de l’État.
Pour simplifier, placer le tout dans un contexte de pandémie mondiale (dont au passage on trouvera l’origine).
Enfin abattre une chape de plomb sur toute cette abracadabrantesque histoire.
Rien ne doit transpirer auprès du grand public.
Oui Oui ? Non Non !
Chapitre 4 : Fric Frac à l’égyptienne.
… « Malcom Bouiffard est un as de la police londonienne, c’est lui qui a démantelé le trafic des faux rôtis de porc de Gloucester et mis sous les verrous le gang des voleurs de caniches du Yorkshire.
– Hum, hum, soupire-t-il en tirant sur sa bouffarde, ils étaient cinq dont un boiteux, un roux et un souffrant d’hémorroïdes chroniques. Les deux autres je sais pas, mais il y aurait un qui aurait eu des histoires avec sa concierge que je ne serais pas étonné. Le professeur a été emballé dans un tapis représentant une biche sous le pont de la rivière Kwaï. Le taxi a l’aile avant droite tordue et le joint de culasse est prêt à lâcher.
L’entomologiste distingué hoche la tête avec admiration,
– Impressionnant, mais comment avez-vous découvert tout cela ?
– Hum, hum, éléphantin… simples déductions, j’ai lu tous les Sherlock Holmes, les Arsène Lupin, les Hercule Poirot et tous les Club des cinq, alors pensez…
– Et vous n’avez pas lu les Oui, Oui ?
– Non, non. »
Les jardins du Vatican

Chapitre 9 – Un singe dans la crypte
C’est la mobilisation générale pour retrouver le singe qui se cache dans les jardins du Vatican. Toutes les troupes du colonel Fanfan sont sur le pied de guerre, épaulées par les bonnes-sœurs, les séminaristes, les curés, les abbés, les chanoines, les moines et même les monsigores présents dans les murs. Sister Periwinkle et le père Troufignol participent eux aussi aux recherches. Tous les fourrés sont explorés, les enfants de chœur sont priés de grimper dans les arbres, de secouer les branches, mais force est de constater que le facétieux animal demeure introuvable. Le puits a été obstrué, mais qui sait s’il n’y a pas d’autres passages de la sorte qui communiquent avec le reste de la ville ?
Couic est inquiet, il s’est lui aussi beaucoup démené avec Fricandeau. Il souffle et se repose un moment, assis sur la margelle en compagnie du Colonel.
– C’est quand même incroyable, où a bien pu disparaître ce sacré bon sang de singe ?
Le colonel soupire,
– Mes hommes ont ratissé tout le parc, rien, nada, peau de balle !
– Vos soldats sont pourtant de fameux lascars mon colonel.
– Tu peux le dire Couic, tous de braves gars de nos montagnes qui quittent un à un le pays pour s’en aller gagner leur vie loin de la terre où ils sont nés… Depuis longtemps ils en rêvaient du Vatican et de ses secrets du célibat et des curés…
– C’est beau ce que vous dites là colonel, on pourrait presque en faire une chanson…
Un indice pour la destination de la tranche 8 des singulières aventures de Couic ?
Les peintres Tingatinga représentent le plus souvent des animaux sur un fond monochrome. Les couleurs sont vives et éclatantes…
C4P17

Réseau Trouitter… chapitre 1:
…À ce moment l’éminent professeur Pointu est interrompu par une pétarade de moteurs et une agitation dans le camp.
– Foutrebite ! s’exclame l’entomologiste distingué, que signifie ce barouf ?
Mais Couic saute de joie et se rue dans la cour, suivi de Fricandeau qui aboie frénétiquement en Mandarin tout en remuant la queue.
– Je crois bien que c’est pour nous messieurs ! Allons voir !
Un étrange véhicule piloté par Li Li Pût en personne stoppe devant le baraquement du chef du camp.
– Oh ! par exemple mais ques acquó ? S’interroge le professeur Pointu en se grattant l’occiput.
– Aow ! Very interesting s’extasie à son tour Sir Samuel Chap tout juste remis des émotions de la répétition de l’opéra populaire.
– Formidable ! s’enthousiasme Couic en tapant dans le dos de Zhi-Fu.
Ce dernier, incrédule, contemple l’étrange véhicule qui vient de stopper. Celui-ci ressemble à une voiture sur laquelle on aurait greffé un char d’assaut. Des roues à l’avant et des chenilles à l’arrière.
Le commissaire de deuxième classe Li Li Pût enlève ses lunettes de soudeur et le casque en cuir qui lui donne un air d’aviateur et se tourne triomphant vers les trois savants et les deux jeunes gens :
– Alors camarades, qu’est-ce que vous en dites ?
Couic explique à ses compagnons :
– Épatant ! C’est tout à fait le véhicule dont nous avions besoin, une autochenille C4 P17 ! »
Non ! Le prince Albert n’est pas Jack l’éventreur !

WIKIPEDIA indique :
Albert Victor Christian Édouard de Galles (en anglais, Albert Victor of Wales), prince du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande devenu duc de Clarence et Avondale, est né le 8 janvier 1864 à Windsor, dans le Berkshire et décédé …
toujours selon WIKIPEDIA, le : 14 janvier 1892 à Sandringham House,
et bien pas si sûr …
De plus WIKIPEDIA nous fournit les informations suivantes :
« Dans les années 1960 et 1970, on prétendit que le prince Albert Victor aurait été, soit l’auteur, soit le commanditaire, des meurtres de Jack l’Éventreur en 18881. On prétendit de plus que le prince avait eu une liaison avec une des victimes, Martha Tabran, et qu’il était le père d’un enfant vivant dans le quartier de Whitechapel à Londres, et que le prince lui-même, ou bien divers hauts responsables, avaient commandité les meurtres afin de couvrir ses frasques. Ces rumeurs, largement propagées, ont alimenté diverses œuvres de fiction, mais les historiens2 ont apporté des preuves indiscutables de l’innocence du prince. Par exemple, le 30 septembre 1888, date des meurtres d’Elisabeth Stride et de Catherine Eddowes, le prince était à Balmoral (la résidence royale en Écosse) en présence de la reine Victoria, et d’autres membres de la famille royale, de princes de l’Empire allemand en visite et de nombreux membres de l’intendance. Des journalistes l’y ont également vu. D’après la liste des engagements royaux, il ne pouvait être à proximité d’aucun des lieux où ont eu lieu ces meurtres ».
Désormais de nouveaux éléments fournis par Couic le charcutier nous permettent d’affirmer que le prince Albert n’est pas, et n’a jamais été, Jack L’éventreur !
La vérité est bien plus terrible et dure à entendre…
Pour tout savoir sur cette histoire , il faudra vous fader la lecture de « Réseau Trouitter », la 7ème tranche des singulières aventures de Couic le charcutier (disponible sur les plateformes KOBO, KDP, Apple).
Vive le pinard !
Chapitre 1 – Ça papillonne au Vatican !
… Fier inventeur de la pomme de terre
On a donné ton nom à des esquarr’s
Mais dis-nous donc, alors, que faut-il faire
Pour honorer l’inventeur du pinard ?
Madame Tutu épluche ses pommes de terre en chantonnant « Vive le pinard », chanson célèbre, créée par Charles-Joseph Pasquier, dit Bach, au 140ème de ligne pendant la guerre de Quatorze.
De l’étage, depuis son laboratoire, le professeur Tutu, entomologiste distingué, entonne le refrain :
Un ! deux !
Le pinard c’est de la vinasse
Ça réchauff’ là oùsque ça passe,
Vas-y, Bidasse, remplis mon quart
Viv’ le pinard, viv’ le pinard !
Décidément, l’atmosphère est bien guillerette dans la villa Zinzina les Flots Bleus, la vaste demeure du Professeur Tutu et de son épouse, née Roselyne Gladiateur, qui perche sur les hauteurs de Ladignac Sur Rondelle…
Mais voici qu’on sonne à la porte.
…
Vulgarité ?
Les commentaires publiés sur les sites de téléchargement des livres ont ceci de frustrant qu’il n’est pas possible d’y répondre…
Voici un exemple :
Mi figue mi raisin
récit présenté comme loufoque mais qui tombe parfois dans la franche vulgarité et nombreuses coquilles qui perturbent le fil de l’histoire m’ont souvent dérangée.
(avec 3 étoiles)
Couic : les compilations.
Cinq rue Ramsès Elfeut est une compilation enrichie d’un fil conducteur des cinq premières aventures de Couic le charcutier.
Si les aventures de Couic sont calibrées pour une lecture courte sur une liseuse ou un téléphone, Cinq rue Ramsès Elfeut a la consistance d’un « vrai » livre,
Trilogie sous blister est également une compilation qui comme son titre l’indique regroupe les trois premières aventures de Couic, mais sans fil conducteur.