Bibliographie : Opération Bella Ciao

BIBLIOGRAPHIE

Les sorciers acuponcteurs d’Amazonie – Enzo Picato Presses Universitaire du Vatican (1953)

La guilde des charcutiers et les croisades – Gustave Berflot Edition des Grabataires Associés (1975)

Le commandant Fracasso, figure du fleuve – Alberto Giberto De Lolo (traduction d’Herbert Morue) Edition Maigrelet (2001)

Histoire du cirque dans le bassin de l’Orénoque – Achille Vazato – Edition de Midi moins le quart (1988)

Raoul Cambouis et le massacre des garagistes (histoire des serials killers) (1941) – archives du quai des Orfèvres.

La Gazette des cuisiniers Cap-horniers – collection complète de 1897 à 1939 consultable auprès de l’Association de la Morue Joyeuse (Camaret)

Les Guarini banana, une tribu méconnue d’Amazonie– Helmut Von Facholski – Edition des fachos exotiques – (1999)

Les cosaques motocyclistes du Don, unité d’élite du KGB Yvan Fessof – Edition du Kremlin Bicètre (1962)

Les Chargeurs Amalgamés, gloire du pavillon français – Marcel Pignolle – Edition de l’Escabèche (1954)

Le transit intestinal du Bombyx Poilu –  Florimont Tutu – A compte d’auteur ( 1929) – (épuisé)

Opération bella ciao – chapitre 1 : St Nazaire (extrait)

Opération bella ciao - chapitre 1 St Nazaire (extrait) …Avide de connaissances, passionné par la vie attendrissante de ses chers volatiles évanescents qui le conduisait à les traquer dans les lieux les plus reculés de la planète, Florimont avait...

 

…Avide de connaissances, passionné par la vie attendrissante de ses chers volatiles évanescents qui le conduisait à les traquer dans les lieux les plus reculés de la planète, Florimont avait multiplié les expéditions pittoresques.

D’une mission scientifique dans l’Oubango Charangui où il pistait le Tracassin à ailes concaves, lépidoptère caractériel aux couleurs chatoyantes, il en revint sérieusement éprouvé par de terribles démangeaisons aux pieds. La mort dans l’âme et les pieds en feu, il s’était vu contraint de mettre un terme à ses pérégrinations lointaines à la grande satisfaction de Roselyne, son irascible épouse.

Il se consacra dès lors à l’étude minutieuse des flatulences du Bombyx poilu qui hantait les régions désolées du Mezenc aux confins du Massif central. Ses travaux sur les mœurs dissolues de ce lépidoptère firent de lui le spécialiste incontesté du transit intestinal des papillons.

(…)

Lire sur une liseuse ou sur un livre ?

Le livre demeure un objet en soi, un objet que nous aimons tous. Mais est-il le support idéal pour … lire ?

Les liseuses, souvent mal aimées, sont-elles en passe de supplanter le papier ?

Pour ma part la réponse est oui, définitivement oui ! Je dis bien pour lire !

Précisons bien le propos, une liseuse ce n’est pas une tablette.

La différence est de taille : une liseuse est conçue pour lire et c’est tout ! Une tablette peut faire office de liseuse mais également de support pour surfer sur le net, écrire, recevoir des mails, regarder la télévision ou des vidéos, jouer, communiquer sur les réseaux sociaux par écrit ou oralement, on peut même téléphoner avec une tablette !

Alors pourquoi privilégier une liseuse pour… lire ?

Avant tout pour une raison de confort visuel. Sur une liseuse (comme sur une tablette) on peut adapter la taille du texte à sa vue, agrandir la police si l’on est fatigué.

La grande différence entre liseuse et tablette repose sur son écran et son mode d’affichage : sur une tablette, la source lumineuse vient vers vous, sur une liseuse c’est le texte qui est éclairé, on n’est jamais ébloui.

Dans une faible luminosité ou dans le noir absolu, tablettes et liseuses se valent, vous pouvez lire ! Mais en plein jour, dehors, au soleil, essayez de consulter l’écran de votre tablette … Alors que la liseuse demeure parfaitement … lisible !

Autre argument en faveur de la liseuse : son poids ! Un gros best-seller est difficile à tenir d’une main… Sur la tablette légère et que l’on tient aisément dans une seule main ce n’est pas un gros livre qui est contenu mais plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines ! Alors imaginez partir en vacances ou en weekend ou dans les transports en commun avec une toute une rangée de votre bibliothèque dans votre poche !

Dans une liseuse vous êtes dans le texte et uniquement dans le texte, rien ne vient vous gêner, vous distraire.

Mais un livre reste un livre. Et puis demeurent les beaux livres ! Oui une tablette c’est moche mais cela constitue à mon sens le support idéal pour lire…

Qu’importe le flacon….

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Extrait chapitre 20 — Coups de gueule et crotte de bile…

Je n’aime pas le sable.

Beurk…

Dans les années soixante-dix, Françoise Claustre ethnologue française avait été détenue plus de mille jours otage par les rebelles tchadiens dans le désert du Tibesti.

Charlie Hebdo avait alors titré « : Le martyr de Françoise Claustre : j’avais du sable dans la raie ».

Le sable est une fieffée saloperie, il s’insinue partout, en particulier dans les tapis de sol de voiture ce qui est à proprement parlé odieux et insoutenable.

Le sable est emmerdant et veule, il crisse révélant ainsi toute la bassesse de sa chétive constitution. Un coup de vent de sable et votre tartine de confiture de marron devient illico immangeable.

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Le sable au fond du bateau se transforme en redoutable abrasif, c’est pourquoi il faut toujours se rincer les pinceaux avant de monter à bord au risque de se casser la gueule ou de perdre une godasse.

Non franchement, le sable est une plaie, tenez d’ailleurs un peu de sable sur une écorchure… vous m’en direz des nouvelles.

Il y a pire encore, le sable du sablier… passons sur un grumeau qui coince l’écoulement et qui vous foire un œuf coque, mais quelle infamie que matérialiser la fuite du temps dans des ampoules de verre avec ce stupide et insaisissable minéral…

Une remarque au passage avez-vous déjà vu une étape du Tour de France avec une arrivée au sommet de la dune du Pilat ? Pourtant nos seringues en vélo se tapent bien le Ventoux ou l’Alpes d’Huez… mais avez-vous essayé de pédaler dans le sable ? Pour se manger le guidon y a pas mieux et le sable dans la graisse de la chaîne : une horreur !

Le bigorneau est un animal doux et docile, mais le bigorneau négligeant, peu soigneux de sa personne, ensablé, vous ratatine les ratiches en moins de deux et je ne vous parle pas de la moule mal rincée, le cauchemar du gastronome.

Et les portugaises ensablées ??? Demandez voir à Robert Hossein ce qu’il en pense…

Pire que le vendeur de voitures d’occasion au regard torve, le marchand de sable, ce pédophile joueur de pipeau, zoophile sur nuage qui se tape un ours après Pimprenelle et Nicolas tous les soirs et personne ne dit mot… Ah c’est pas joli-joli tout ça…

Non, franchement… Je n’aime pas le sable.

Chapitre 5 – Toujours sur le métier remettez votre ouvrage ! Extrait du livre dans le livre…

… Un lourd silence s’abattit soudain, la nuit se faisait plus proche, la rivière coulait toujours au loin. La chaleur lourde de la journée faisait place à une sourde fraîcheur. Pierre regardait fixement le sol, les quatre hommes d’arme semblaient figés dans une posture de statue de sel…

La croix de pierre semblait brûler d’un feu surnaturel éclairée de l’ultime rayon d’un soleil rouge qui basculait vers l’horizon déjà presque noir.

– Et mon père, Pierre ? A peine audible, déjà lourde d’angoisse, d’une sourde angoisse, d’un éternel pressentiment.

– Vas-tu répondre misérable ? Un sanglot étranglait la voix du jeune chevalier… Toutes les misères du monde, toutes les souffrances de la guerre, toutes les blessures, toutes les soifs du désert étaient résumées dans cet ultime appel :

– Vas-tu répondre ?

Le gros Pierre tomba à genoux, une larme roula sur ses grosses joues, ses vieilles mains calleuses se tendirent vers son jeune maître. Celui-ci rassemblant ses dernières forces hurla d’une voix de fauve en brandissant son épée :

– Vas-tu répondre ?

Sous la lune qui s’était levée la silhouette des quatre hommes d’arme immobiles entourant un vieil homme à genoux, les bras tendus vers un homme jeune hirsute, le visage déformé par une terrible interrogation offrait un spectacle hallucinant, la lune éclairait d’un éclat maléfique la lame d’acier de l’épée de Gontran qui avait pourfendu le mécréant, brisé des cimeterres, massacré l’infidèle.

– Vas-tu répondre ou je te brise le crâne ?

Alors sous la vieille croix noire le vieux Pierre se releva regarda son jeune suzerain dans les yeux et d’une voix enrouée par l’émotion laissa tomber ces paroles terribles :

– Ce vieux fumier s’est tiré avec Brigitte Bardot.

Chapitre 3 – Un livre enfin ? Extrait.

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..Le ski de fond permettait de donner le change.Le bon skieur se retrouvait Gros Jean comme devant au premier virage où la sorte de pince à linge qui faisait office de fixation possédait la facétieuse tendance à libérer le pied du ski provocant une chute amusante pour le reste de la troupe et fort irritante pour le skieur alpin confirmé qui ne retrouvait pas la tenue de ses chaussures orthopédiques. Mais pour le débutant qu’il était, il était aisé de faire illusion, en se contentant de traîner les pieds sur le plat, les planches bien coincées dans les rails formés par la trace des skieurs dans la neige de la piste. Pour les descentes et les virages, aucun problème, tout le monde se cassant la gueule en râlant ou en rigolant, ou goguenard, c’était selon…