…Alors avec toute sa smala, accrochant derrière la voiture un petit voilier rouge, il quitta de nouveau la mère Patrie, direction le septentrion et les rivages de la mer du Nord au pays des Trolls.
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(… ) avec les pirogues à balancier des pêcheurs. Celles-ci équipées de voiles loqueteuses et rapiécées, filaient néanmoins à grande vitesse sur les vagues avec des équipages rigolards qui jouaient les équilibristes dans l’écume.
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Des dhows, boutres de l’océan indien, remontent avec nonchalance le chenal, les cales pleines de clous de girofle de l’île de Zanzibar toute proche tandis que les gros navires attendent encore dans la rade la marée montante qui leur permettra de rejoindre les docks
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De la franche rigolade, on plongeait dans une atmosphère angoissante.
Les petits se serraient inquiets contre les ayahs, certains commençaient même à pleurer.
Le placide magicien venait de se muer en sorcier Makonde, en un instant l’Afrique des féticheurs venait de botter le cul au Père Noël.
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Source Wikipedia : Les Makondés sont une population de langue bantoue d’Afrique australe, vivant principalement dans le sud-est de laTanzanie et au nord du Mozambique. On les trouve également au Kenya et en petit nombre à Mayotte.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Makonde_(peuple)
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“Il devait retrouver, des années plus tard, cette photo jaunie représentant le groupe des français de Sofia posant en groupe sur la plage arrière du bâtiment dans ce froid mais ensoleillé après-midi d’hiver.”
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…Quelle voiture ! Croyant bien faire, il avait acheté au garage Rockefeller, ça ne s’invente pas, une Lada, production d’URSS, ersatz de Fiat des années soixante, équipée d’un moteur de tank. Une bagnole qui tenait la route comme une savonnette sur un sol mouillé de salle de bain et qui ne tarderait pas à leur jouer quelques tours… Mais pour lors, ça roulait et rouler c’est tout ce qu’on lui demandait à la brave Lada en question.
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Tournant le dos au Danube, cap sur la capitale à travers la morne plaine de Valachie.
Depuis le départ les routes, au fil des kilomètres et tandis qu’il s’enfonçait vers l’est, les routes devenaient de plus en plus … comment dire… Difficiles ? Oui, certes, la circulation était dense. Dangereuse ? Oui également, l’épuisement des conducteurs sur cette voie de migration entre l’Orient et l’Europe qui imposait de longues heures de conduite occasionnait des écarts de trajectoire aussi imprévus qu’inquiétants. Si on ajoutait à cela la vétusté des véhicules, les chargements aventureux sur les toits qui triplaient le volume de vieilles guimbardes poussives. Tout était réuni pour conférer au voyage un exotisme périlleux.
Mais passée la frontière, ce fut le pompon…
La route, perdait son nom de route, l’asphalte se désagrégeait autour des trous et des fondrières. Une conduite prudente s’imposait, la vitesse chutait et la moyenne tombait. Le risque étant grand de fracasser une roue ou un essieu dans les innombrables nids de poules qui constellaient un goudron loqueteux qui partait en capilotade. Sur cette chaussée qui imposait des zigzags incessants et des coups de volant brusques, la navigation devenait subitement hauturière.
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…Ses gardiens étaient armés de lances, d’arcs et de flèches. Au Kenya voisin on lui racontait que tous étaient armés d’armes à feu.
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